CHLOÉ JAFÉ
I GIVE YOU MY LIFE
Published by IBASHO et the(M)éditions, 2023
Photographies : Chloé Jafé
Textes : Élodie Cabrera
Design : Teun Van Der Heijden
Over the years, Chloé Jafé has developed a style that is both visual and documentary, and viscerally personal. From her 7 years of immersion in Japan (2013-2019), Chloé Jafé has brought back images in steely black and white, sweaty and harsh, tender and fierce, revealing an unprecedented vision of an opaque country.
Her trilogy, comprising the chapters "I give you my life", "Okinawa mon amour" and "How I met Jiro", highlights the little-known and subversive aspects of an archipelago where modesty is de rigueur.
When she left in 2013, Chloé Jafé had planned to produce a multimedia work on women in the Japanese mafia. It was only after learning Japanese and immersing herself fully in Japanese culture, particularly that of the 'Yakuza', that she was able to complete this project, 6 years later. During this period of latency, she discovered the island of Okinawa. Her sentimental wanderings took the form of a diary, which 4 years later became "Okinawa mon amour", the second volume of her trilogy in Japan. Then, in 2018, in the Nishinari district of Osaka, she found herself confronted with another Japan. It was then that she began planning the third part of her trilogy.
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Au fil des années, Chloé Jafé développe une écriture à la fois plasticienne et documentaire, viscéralement personnelle. De ses 7 ans d’immersion au Japon (2013-2019), Chloé Jafé rapporte des images au noir et blanc d’acier, moites et rudes, tendres et féroces, qui révèlent une vision inédite d’un pays opaque.
Sa trilogie, composée des chapitres “I give you my life”, “Okinawa mon amour” et “How I met Jiro”, met en lumière les pans méconnus et subversifs d’un archipel où la pudeur est de rigueur.
Lorsqu’elle part en 2013, Chloé Jafé a pour projet de réaliser une œuvre multimédia sur les femmes dans la mafia japonaise. Ce n’est qu’après avoir appris le japonais, et s’être immergée complètement dans la culture japonaise, et plus particulièrement celle des “Yakuzas” qu’elle peut mener à bien ce projet, 6 ans après. Pendant cette période de latence, elle découvre l’île d’Okinawa. Son errance sentimentale prend la forme d’un journal intime, qui devient 4 ans plus tard “Okinawa mon amour”, le deuxième tome de sa trilogie au Japon. Puis, en 2018, elle se trouve confrontée, à Osaka, dans le quartier de Nishinari, à un autre Japon. C’est alors qu’elle projette le troisième volet de cette trilogie.