ORIANNE CIANTAR OLIVE
LES RUINES CIRCULAIRES (SPECIAL EDITION)
Published by Dunes Editions, 2024
Box size: 26,5x34,5x4cm
Book size 24 x 16 cm
138 pages
Hardcover
Signed and numbered (x/10) Fine Art print (32x22cm) on Hahnemühle Baryté Métallique 315gr paper
Edition of 10
Les Ruines Circulaires takes us to a contemporary South Lebanon, nicknamed Nabil (the reverse of Lebanon), where neither the sun nor death can look each other in the eye.
Led by photographer Orianne Ciantar Olive, the project addresses the issues of violence, occupation and forced exile that have plagued the territory cyclically for decades, and how these events impact on individuals and communities alike. Both visual research and experimentation with the photographic medium, this body of work, through a sensitive approach to disaster at work, bears witness to the universal complexity of certain territories in the making. Nourished by the writings of philosophy, literature and poetry - in particular the work of Etel Adnan, Jorge Luis Borges and Mahmoud Darwich - Les Ruines Circulaires is a photographic essay halfway between metaphysical journey and documentary tale, anchored in the territory of southern Lebanon, right up to the wall of Kfar Kila. An emblematic and empirical example of the perpetual recommencement of events, particularly violence, forced exile and the impossibility of achieving peace, the wall becomes here, through a game of inversions, the foreshadowing theater of a reality that reveals itself in the shadows of reality. The reversal of names, fictitious identities, reversed films and solarizations are used to reveal another part of history. By establishing a visual relationship with the question of disaster, and building a dialogue between external tensions and internal conflicts, the universal complexity of the future within a territory constantly prey to partisan or colonialist tendencies is revealed.
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Les Ruines Circulaires nous emmène dans un Sud-Liban contemporain, surnommé Nabil (l’envers de Liban), où ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder dans les yeux.
Mené par la photographe Orianne Ciantar Olive, le projet aborde les questions de violence, d’occupation ou d’exils forcés qui traversent le territoire de manière cyclique depuis des dizaines d’années et comment ces évènements ont un impact aussi bien individuel que collectif. À la fois recherche visuelle et expérimentation du médium photographique, ce corpus constitue, par une approche sensible du désastre à l’œuvre, un témoignage de la complexité universelle de certains territoires à advenir. Nourri des écrits issus de la philosophie, de la littérature et de la poésie – en particulier de l’œuvre d’Etel Adnan, de Jorge Luis Borges et de Mahmoud Darwich – Les Ruines Circulaires est un essai photographique à mi-chemin entre voyage métaphysique et récit documentaire qui s’ancre dans le territoire du Sud-Liban, jusqu’au mur de Kfar Kila. Exemple emblématique et empirique du recommencement perpétuel des évènements, notamment de la violence, des exils forcés et d’un impossible accès à la paix, il devient ici, par un jeu d’inversions, le théâtre annonciateur d’une actualité qui se révèle dans les ombres du réel. Renversement des noms, identités fictives, pellicules retournées, solarisations, sont éprouvés pour laisser apparaitre une autre part de l’histoire. En instaurant un rapport visuel à la question du désastre, en construisant un dialogue entre tensions extérieures et conflits intérieurs, apparaît, en creux, toute la complexité universelle du devenir au sein d’un territoire constamment en proie à des velléités partisanes ou colonialistes.
Photos © Maximiliano Tineo