ALEXIA MONDUIT – UPON MY SWORD

Galerie &co119 is pleased to present an exhibition of recent works by the artist, Alexia Monduit. 

Upon My Sword

On my sword walks a being of emptiness.
At the edge of the point, he bends his knees and falls.
The question of con ict lies on the sword.
Reversing mirrors, freeing faces, building shelters.
To photograph is to give the image of an action paralyzed by knowledge.
Instead of giving itself as knowledge it appears chained as a symptom.
I am alone with the sword and I walk, silent, in a world where winter is eating away spring.

Alexia Monduit

Alexia Monduit studied at Le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. In 2009, she created a musical duet, pearl&john. Alexia presented her first exhibition INTO MY SONG at Galerie VU ‘ in 2014 for the Month of Photography. Then was presented at Paris Photo in 2014 and 2015 by the Galerie VU’ and exhibited at the Landskrona Foto Festival in 2015. Last autumn Silencio presented the version bis of INTO MY SONG.

She often said “no” much like Lewis Carroll’s, Alice. She quit her work in theater, moved to drawing, and met with photography. Alexia has always dreamed of going to the other side of the mirror, read the cards, through the skin, traverse, pierce and nally see. Little, she looked at her dolls and understood that they didn`t say everything, that they had a secret. She opened their heads to see what was behind: there was a hole of light. Alexia Monduit has always aspired to a life that would live like a dream. Suffocated with too much reality: why not imagine. She begun with theater. Suddenly, she felt too lonely among others. She chose loneliness in the form of drawing. Drawings sewn with red thread, the remainder with a pencil on paper. Some things can be erased but the heart is well attached, the blood too, the red will not go away. And then one day her sister gave her a black cloth, she found shelter with a camera in her hand. Alexia Monduit says, ‘the camera is a seismograph’. She begins with her face, the emotions that cross it. Her images are moments – later she makes sentences by assembling them. She writes with faces and what’s behind them, inside them. There is black, and holes of light. There is danger. There are bodies that convulse, search. But in the life of Alexia Monduit, there are no subjects to consider, there is the pulse, the heart, the chest – and other necessities. It’s the opposite to phrases like: I will work on my story. It’s a life searching for shelters – she pronounces often that word. A shelter. A theater scene. Inside a camera.

Aurélie Charon, France Culture

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Galerie &co119 est heureuse de présenter un exposition des oeuvres récentes de l’artiste Alexia Monduit.

Upon My Sword

Sur mon épée marche un être de vide.
Au bord de la pointe, il plie ses genoux et tombe.
La question du con it gît sur l’épée.
Renverser les miroirs, affranchir des visages, bâtir des abris.
Photographier c’est donner l’image d’une action paralysée par la connaissance.
Au lieu de se donner comme un savoir elle apparaît enchaînée comme un symptôme.
Je suis seule avec l’épée et je marche, silencieuse, dans un monde où l’hiver ronge le printemps.

Alexia Monduit

Alexia Monduit s’est formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Elle crée en 2009 un duo musical, pearl&john. Alexia a présenté sa première exposition INTO MY SONG à la Galerie VU’ en 2014 à l’occasion du Mois de la Photo. Elle sera aussi présentée à Paris Photo en 2014 et 2015 par la Galerie VU’ puis exposera au Landskrona Foto Festival en 2015. À l’automne dernier a été présentée au Silencio une version bis d’INTO MY SONG.

Elle a souvent dit “non” comme Alice de Lewis Carrol. Elle a quitté le théâtre, est allée vers le
dessin, et est entrée dans la photographie. Alexia a toujours rêvé d’aller de l’autre côté du miroir, de lire les cartes, à travers la peau, traverser, percer et en n voir. Petite elle regarde ses poupées et elle voit bien qu’elles ne disent pas tout, qu’elles ont un secret. Elle ouvre la tête pour voir derrière, il y a un trou de lumière. Alexia Monduit a toujours aspiré à une vie qui se vivrait comme un rêve. On étouffe de trop de réalité : pourquoi ne pas imaginer. Elle a commencé par le théâtre – elle s’est soudain sentie trop seule au milieu des autres, elle a choisi la solitude face au dessin. Des dessins cousus au l rouge, le reste au crayon de papier. Certaines choses peuvent être effacées mais le coeur lui est bien accroché, le sang aussi, le rouge ne partira pas. Et puis un jour sa soeur lui donne un drap noir, elle y trouve un abri et elle a un appareil photo au poing. Alexia Monduit dit : l’appareil est un sismographe. Elle commence par son visage, les émotions qui le traversent. Ses images sont des instants – plus tard elle en fait des phrases en les assemblant. Elle écrit avec les visages et ce qu’il y a derrière, à l’intérieur. Il y a du noir, des trous de lumière. Il y a le danger. Il y a des corps qui convulsent, qui cherchent. Mais dans la vie d’Alexia Monduit, il n’y a pas de sujets à traiter, il y a le pouls, le coeur, la poitrine – et certaines nécessités. C’est le contraire de phrases comme : je vais travailler sur mon histoire. C’est une vie à chercher des abris – elle prononce souvent ce mot là. Un abri. Une scène de théâtre. L’intérieur d’un appareil photo.

Aurélie Charon, France Culture

Dates : Nov. 8 to Dec. 2, 2017

Place : Gallery &co119, Paris