AKIHIKO OKAMURA - LES SOUVENIRS DES AUTRES
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AKIHIKO OKAMURA 
LES SOUVENIRS DES AUTRES

Published by Atelier EXB in 2024
First edition
Book size 20 x 28,5 cm
160 pages
Hardcover
Language French

This book brings together for the first time Akihiko Okamura's work in Ireland, on the occasion of the digitization of this virtually unpublished corpus, accompanied by texts that contextualize his work within the history of the period and that of the photographic medium.

During the Troubles, the struggle for independence that lasted from 1969 to 1998, Northern Ireland attracted a large number of foreign photojournalists who came to document the events. Some of them found a subject that touched them personally, pushing them to go beyond the codes of photojournalism. Such is the case of Japanese photographer Akihiko Okamura, who produced a unique and remarkable body of work in color in the early years of the conflict, and who is still curiously unknown today.
Born in Tokyo in 1929, Akihiko Okamura distinguished himself as one of the great war photographers of his generation, operating in Vietnam in the early 1960s. He is still highly respected in Japan, but his work and experience in Ireland, essential to both his work and his personal life, have been little explored. Okamura arrived on the island with his family in 1969 and lived there until his death in 1985. He photographed his daily life and the surrounding area, but soon became interested in the north of the country and its struggle for independence.
His attachment to this country and its history led him to produce one of the most significant photographic works by a foreign photographer, combining both that very Japanese simplicity of framing and subject matter, with a strength of composition for more violent subjects. In Ireland, he moved away from photojournalism to develop a more personal testimony. His decision to work in color, whereas most reportage at the time was in B&W, and to favor soft, timeless tones, contrasts with the violence of the time. His images seem to detach themselves from reality. He perceived the permanence of everyday life in the impermanence of war.

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Ce livre rassemble pour la première fois le travail en Irlande d’Akihiko Okamura à l’occasion de la numérisation de ce corpus quasi inédit, accompagné de textes qui contextualisent son travail dans l’histoire de l’époque et celle du médium photographique.

Pendant les Troubles, la lutte pour l’indépendance qui dura de 1969 à 1998, l’Irlande du Nord a attiré un grand nombre de photojournalistes étrangers venu documenter les événements. Certains d’entre eux ont trouvé un sujet qui les touchait personnellement, les poussant à dépasser les codes du photojournalisme. C’est le cas du photographe japonais Akihiko Okamura qui a réalisé un travail unique et remarquable en couleur dans les premières années du conflit, et qui est curieusement encore méconnu aujourd’hui.
Né à Tokyo en 1929, Akihiko Okamura s’est distingué comme l’un des grands photographes de guerre de sa génération, opérant notamment au Vietnam au début des années 1960. Il est toujours très respecté au Japon, mais son travail et son expérience en Irlande, essentiels à la fois dans son œuvre et pour sa vie personnelle, ont été peu explorés. Okamura est arrivé sur l’île avec sa famille en 1969 et y a vécu jusqu’à sa mort en 1985. Il a photographié son quotidien et les alentours, mais a vite été pris d’intérêt pour le nord du pays et sa lutte pour l’indépendance.
Son attachement à ce pays et à son histoire l’ont conduit à produire l’une des œuvres photographiques les plus significatives réalisées par un photographe étranger, mêlant à la fois cette simplicité du cadrage et du sujet, très japonaise, à une force dans la composition pour des sujets plus violents. En Irlande, il s’est éloigné du photojournalisme pour développer un témoignage plus personnel. Le choix de travailler en couleur, alors que les reportages de l’époque sont en N&B pour la plupart, et de privilégier des tonalités douces, comme hors du temps, contrastent avec la violence de l’époque. Ses images semblent se détacher du réel. Il percevait la permanence du quotidien dans l’impermanence de la guerre.