PAUL CUPIDO - URSA MAJOR (SIGNED)
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PAUL CUPIDO
URSA MAJOR (SIGNED)

Self-Published, 2024
Book size 24 x 17 cm
158 pages
Language English
Hardcover
First edition of 500 copies
Signed by the artist


“During a pilgrimage between Tokyo and Abashiri on the island of Hokkaido, I discovered the Zen concept of “Mu”, which expresses a notion of emptiness often associated, in the West, with something negative. Yet it's full of potential, as emptiness is a gateway to creation.

For Paul Cupido, the Moon is an existential symbol. It entangles man in the infinitely small, while at the same time, through its secret nothingness, it connects him to the infinitely great, guiding ship captains and dreamers through the night. In Ursa Major - the Latin name for the Big Dipper - the star's reflections become a lifeline in the heart of darkness: the photographer imagines a hallucinatory, punk story set on the island of Miyakojima, Okinawa, regularly hit by storms and typhoons. In the dark night of a post-apocalyptic setting where concrete reigns, a couple ventures outside. The shadow of the demons from Kaneto Shindô's cult film Onibaba looms as darkness takes over the paradisiacal beaches, tropical blue seas and sugarcane fields as far as the eye can see.

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« À l’occasion d’un pèlerinage entre Tokyo et Abashiri sur l’île d’Hokkaido, j’ai découvert le concept zen du “Mu” qui exprime une notion de vide, souvent associée, en Occident, à quelque chose de négatif. Elle est pourtant pleine de potentiel car le dépouillement est une porte vers la création. »

Pour Paul Cupido, la Lune est un symbole existentiel. Elle recroqueville l’homme dans l’infiniment petit en même temps qu’elle le connecte, par ce rien dont elle a le secret, à l’infiniment grand, en guidant dans la nuit les capitaines des navires et tous les rêveurs. Dans Ursa Major — le nom latin de la Grande Ourse — les reflets de l’astre deviennent une ligne de vie au cœur des ténèbres : le photographe y imagine une histoire hallucinatoire et punk qui se déroule sur l’île de Miyakojima, à Okinawa, régulièrement frappée par des tempêtes et des typhons. Dans la nuit noire d’un décor post-apocalyptique où règne le béton, un couple s’aventure à l’extérieur. L’ombre des démons d’Onibaba, film culte de Kaneto Shindô, plane alors que l’obscurité prend le dessus sur les plages paradisiaques, les mers d’un bleu tropical et les champs de canne à sucre à perte de vue.