Lin Shihyen
Hear a Pin Drop
Publié par Akaaka Art Publishing, 2024
Taille : 24,5 x 22 cm
120 pages
Hardcover
Dans la postface de « Hear A Pin Drop », la photographe taïwanaise Lin Shihyen parle ouvertement de son expérience de l'automutilation, et les personnes qu'elle a photographiées pour sa série semblent toutes avoir un passé d'automutilation. Elle parle de l'impuissance de ceux qui l'entourent et de sa propre perplexité. Dans « Hear A Pin Drop », elle ne cherche pas à explorer les raisons du comportement d'automutilation ou à fournir des explications. Unie par leurs expériences communes, Lin accepte ses sujets tels qu'ils sont, leurs cicatrices étant simplement plus visibles que d'habitude. Photographiés en lumière naturelle et évitant les poses non naturelles et les artifices, les sujets de Lin apparaissent à la fois vulnérables et résistants, et le rythme brillamment édité du livre crée une continuité qui atténue l'isolement des images individuelles. « Avant même de m'en rendre compte, j'ai dépassé l'âge de 30 ans. En y réfléchissant, je me rends compte que ma volonté de vivre est bien plus grande que je ne l'avais jamais imaginé », écrit Lin. La dernière photographie de « Hear A Pin Drop » montre une main qui se lève pour éteindre la lumière. Une autre journée s'achève.