TOKYO RUMANDO

Tokyo Rumando est née en 1980 dans la ville de Tokyo. Tout en travaillant comme mannequin pour des films et des magazines, elle prend ses premières photos en 2005 - des autoportraits – comme moyen de se réapproprier son corps ainsi que son image. Ayant été pendant de nombreuses années devant la caméra comme mannequin, modèle ou muse, le geste de s’emparer de l’appareil est plus que réparateur. Elle considère sa pratique photographique comme une “contribution pour reconstruire un moi nouveau”.

Elle présente sa série Orphée dans le cadre d’une exposition collective « Performing for the Camera » à la Tate Modern en 2016. Dans sa série, Rumando se confronte à l’obscurité de la mémoire. Se mettant à nu devant son objectif, elle confronte son image et ses souvenirs, sous la forme d’un rituel. À la fois dans la série que dans ses polaroïdes, Rumando met en avant des fantasmes personnels, sous diverses mises en scène, qui font penser aux photographies de Cindy Sherman. On se retrouve entre la fiction et le documentaire, et en mettant bout à bout ses images, on se retrouverait presque à se dire que l’on regarde un docu-fiction.

Sa série Orphée est aussi présentée au Musée des Arts Photographiques de Kiyosato en 2016, plus récemment au Ashmolean Museum d’Oxford en 2021 ainsi que dans son exposition personnelle en 2014 à Tokyo. Son travail a également été exposé au Folkwang Museum en Allemagne en 2020, à la Zen Foto Gallery de Tokyo à plusieurs reprises (2014, 2018, 2021), à la galerie Ibasho en Belgique en 2018 et à la galerie parisienne Taka Ishii en 2016. Elle sort aussi à l’occasion quatre livres photographiques : Rest 3000 - Stay 5000 (2012), Orphée (2014), Self Polaroids (2017) et S en 2018.

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Tokyo Rumando was born in Tokyo in 1980. While working as a model for films and magazines, she took her first photos in 2005 - self-portraits - as a way of reappropriating her body and her image. Having spent many years in front of the camera as a model or muse, the act of picking up the camera is more than healing. She sees her photographic practice as a “contribution to reconstructing a new self”.

She presented her Orpheus series as part of a group exhibition Performing for the Camera at Tate Modern in 2016. In her series, Rumando confronts the darkness of our memory. Exposing herself to the lens, she confronts her image and her memories, in the form of a ritual. Both in the series and in her Polaroids, Rumando shows personal fantasies through staged productions in a variety of ways, reminiscent of Cindy Sherman's photographs. We find ourselves somewhere between fiction and documentary, and when we put her images together, we could almost say we were watching a docu-drama.

Her Orpheus series was also shown at the Kiyosato Museum of Photographic Arts in 2016, and more recently at the Ashmolean Museum in Oxford in 2021, as well as in her solo exhibition in Tokyo in 2014. Her work has also been exhibited at the Folkwang Museum in Germany in 2020, at the Zen Foto Gallery in Tokyo on several occasions (2014, 2018, 2021), at the Ibasho gallery in Belgium in 2018 and at the Taka Ishii gallery in Paris in 2016. She has also released four photographic books : Rest 3000 - Stay 5000 (2012), Orphée (2014), Self Polaroids (2017) and S in 2018.